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Par actieric le 9 Septembre 2020 à 17:02
Super-victime de l'injustice mondiale
Alban est ENCORE puni. Certes il a (encore) fait une (petite) bêtise (après avoir détruit une vitre, la télé, écrabouillé la main de son petit frère, il vient seulement de ruiner la nouvelle chemise de sa mère)... mais IL NE L'A PAS FAIT EXPRES ! Le voilà privé de dessert. Un gâteau au chocolat, en plus. Trop, c'est trop ! Alban décide de fuguer. Oh, pas très loin, dans la cabane qu'il a construite avec son copain Mounir.
Cette cabane, désormais, est réservée aux VICTIMES DE L'INJUSTICE MONDIALE, comme lui. Mais bientôt, TOC, TOC, TOC ! on frappe à la porte. Qui cela peut-il bien être ?
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Par actieric le 9 Septembre 2020 à 16:50
Pour Ados et Adulte très très bien....
Avis
Moi aussi je veux mettre un million d'étoile à ce livre !
Ce livre est une claque.
Il fait parti de ces lecture qui se glissent sous la peau, qui vous font oublier de respirer et qui vous laisse paradoxalement vidés avec la moindre de vos émotions en ébullition. Il est terriblement beau, incroyablement cruel, hypnotisant.
Le tableau dressé de la relation entre Jack et August est d'une justesse incroyable, toujours sur le fil, vitale et en même temps aliénante. Et le mot de la fin de l'autrice est une conclusion admirable, tout en étant un message d'une bienveillance infinie.
Bref, c'est un livre qui marque.Bouleversant !
J'essaie d'expliquer ce que j'ai pu ressentir à la fin de ma lecture : c'est indéfinissable !
Je l'ai lu sous les conseils de ma chère collègue Carole et j'ai été bouleversé ! Ce n'est pas le genre de livre dont je dirai : j'ai adoré, c'est plus fort que ça : j'ai été touché au plus profond de mon cœur.
Le mot de l'auteur à la fin m'a fait pleurer, vraiment !
Ce livre aborde le thème des relations "toxiques" et de la façon dont, en tant qu'acteur extérieur, il est facile d’émettre un jugement sur une relation qui nous semble malsaine alors que ce n'est peut-être pas forcément le cas.
Il nous fait comprendre des choses sur nous-mêmes, nous fait prendre conscience du pourquoi de nos réactions et surtout nous déculpabilise de n'être "que ce que nous sommes".
Il aborde avec brio les relations que peuvent entretenir deux êtres qui ont été blessé par la vie : la façon de s'apprivoiser, de se connaître et de s'accepter pour ce qu'on est.
Chacun d'entre nous porte des blessures dont il est parfois difficile de se séparer ; et les accepter sont d'autant plus difficile car elles nous laissent croire que nous sommes des êtres faibles mais c'est faux et ce livre nous aide à le comprendre et à savoir que tout peut bien se terminer même si on peine à le croire !
C'est aventure que vit August, nous la vivons également et c'est pourquoi je recommande fortement ce livre !
Si vous avez été blessé par la vie, vous en apprécierez chaque page et apprendrez énormément sur vous-même !
Si vous avez la chance de vivre sans cicatrices, alors ce livre pourra vous aider à comprendre ceux qui en ont autour de vous !
Je pourrais discourir pendant des heures à propos de ce livre donc rendez-vous en magasin pour en discuter !
C'est une merveille !
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Par actieric le 21 Août 2020 à 09:57
Moi, Félix, 12 ans, sans frontières - Poche Marc Cantin
2,95 €
5,90 €Se cacher, encore se cacher, toujours se cacher... Félix vit reclus dans l'appartement de Patrick et de Flavie. Il n'en peut plus : malgré les menaces d'expulsion qui planent sur lui, il décide de sortir. Une seule fois. Il ne prend aucun risque : il a appris à être discret. Pourtant, le lendemain, sa photo fait la une du journal. Pas idéal pour passer inaperçu...
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Par actieric le 18 Août 2020 à 14:41
Après la série des "Histoires pressées", devenues aujourd'hui un classique de la littérature jeunesse, Bernard Friot fait un détour par la poésie. Ce serait même plutôt la poésie qui vient à lui. On le retrouve en effet ici tel qu'en lui-même. Avec son ironie parfois grinçante, son sens du sarcasme, son humour décalé, mais aussi sa pudeur, sa discrétion, sa façon inimitable d'en dire tant en si peu de mots.
Les mots, justement, dont il joue avec facétie ("J'aime le bruit que font les mots / J'aime les mots qui font du bruit"), mais qui cachent aussi, au détour des pages, quelques aveux désarmants : "Je n'ai pas envie de tourner la page / Pas envie d'aller au bout de la ligne / J'ai trop peur du point final / J'ai trop peur de la page blanche".
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